LE SENS DES PAROLES







Le mot de l'auteur :









« Sans musique la vie serait une erreur. » Si les propos de Nietzsche sont sujets à diverses polémiques, on peut tout de même reconnaître la pertinence d'une telle phrase écrite par le célèbre philosophe. Mais doit-on pour autant s'arrêter aux notes d'une partition pour trouver l'aspect merveilleux des chansons ? Pour ma part, ce serait une bien regrettable erreur. On oublie trop souvent le sens des paroles que l'on fredonne paisiblement sous la douche ou dans la rue. Les textes musicaux ont bien plus de valeur que ne leur accorde notre Société, ils constituent un véritable miroir de l'Humanité. Françoise Dolto, psychanalyste française l'a bien affirmé : « mettre des mots sur ce qu'on éprouve, aussi bien dans la tendresse que dans la haine, c'est cela qui est humain. »



Les paroles ont, elles aussi, un pouvoir mais faut-il vouloir les écouter avec attention. De nombreuses chansons permettent de faire passer des messages, sentiments, émotions. Anatole France résume ainsi que « les plus beaux mots du monde ne sont que des sons inutiles si vous ne pouvez pas les comprendre. » Tout ça pour vous présenter cette nouvelle rubrique qui me tenait à cœur : vous y trouverez quelques textes de célèbres chansons qui, après lecture, ne laissent plus indifférents. Je vous incite, peu après les avoir lu, à réécouter les chansons. Vous éprouverez quelque chose et je souhaite que notre indifférence capitule enfin.





Bienvenue dans cet univers et à très bientôt.





Adrien Anderson





Quelques citations en guise d'avant-propos








  • "Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté."



    Confucius





  • "Je croyais que j'étais amoureux. Je savais ce que ça voulait dire, je connaissais les mots, mais je viens seulement d'en comprendre le sens. L'amour, c'est autre chose."



    Anne Catois





  • "Le pouvoir des mots est la force de l'humanité..."



    Franck Dunand







    Quelques textes de chansons









  • "Il jouait du piano debout" de Michel BERGER




    Ne me dites pas que ce garçon était fou
    Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
    Et pour quelles raisons étranges
    Les gens qui n'sont pas comme nous,
    Ça nous dérange

    Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
    Il avait choisi un autre chemin
    Et pour quelles raisons étranges
    Les gens qui pensent autrement
    Ça nous dérange
    Ça nous dérange

    Il jouait du piano debout
    C'est peut-être un détail pour vous
    Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
    Ça veut dire qu'il était libre
    Heureux d'être là malgré tout
    Il jouait du piano debout
    Quand les trouillards sont à genoux
    Et les soldats au garde à vous
    Simplement sur ses deux pieds,
    Il voulait être lui, vous comprenez

    Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote
    Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
    Et pour quelles raisons étranges,
    Les gens qui tiennent à leurs rêves,
    Ça nous dérange

    Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
    Mais quand les autres n'étaient pas là
    Et pour quelles raisons bizarres,
    Son image a marqué ma mémoire,
    Ma mémoire..

    Il jouait du piano debout
    Il chantait sur des rythmes fous
    Et pour moi ça veut dire beaucoup
    Ça veut dire essaie de vivre
    Essaie d'être heureux,
    Ça vaut le coup.









  • "Ensemble" de Jean-Jacques GOLDMAN





    Souviens-toi
    Était-ce mai, novembre
    Ici ou là ?
    Était-ce un lundi ?
    Je ne me souviens que d'un mur immense
    Mais nous étions ensemble
    Ensemble, nous l'avons franchi
    Souviens-toi

    Reviens-moi
    De tes voyages si loin
    Reviens-moi
    Tout s'ajoute à ma vie
    J'ai besoin de nos chemins qui se croisent
    Quand le temps nous rassemble
    Ensemble, tout est plus joli.










  • "Visa pour les beaux jours" de Céline DION





    Le feux vert avale un feu rouge
    Mon moteur est plus fou que moi
    Aujourd'hui je prends l'autoroute
    Qui me mène à n'importe quoi

    Je me sens libre
    Je me sens libre

    Direction aucune importance
    Pile ou face le sud ou le nord
    J'ai déjà une roue en France
    L'autre roue qui roule dehors

    Je me sens libre
    Je me sens libre

    Ouvrez tous les chemins de la terre
    Ouvrez tous les verrous des frontières
    Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
    J'ai mon passeport couleur de l'amour

    Libre
    Libre

    J'ai envie de tout ce qui danse
    J'ai envie de tout ce qui brille
    Si je tombe en panne d'essence
    Je vivrai de mon énergie

    Je me sens libre
    Je me sens libre

    Venez tous les garçons et les filles
    Venez nous chanterons en famille
    Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
    J'ai mon passeport couleur de l'amour

    Je me sens libre comme une bulle de champagne
    Libre d'escalader les montagnes
    Moi j'ai mon visa pour les folies
    J'ai mon passeport couleur de la vie

    Je me sens libre comme une fusée spatiale
    Libre de dévorer des étoiles
    Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
    J'ai mon passeport couleur de l'amour










  • "Toi plus moi" de GREGOIRE





    Toi plus moi, plus eux plus tous ceux qui le veulent,
    Plus lui plus elle et tout ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez, laissez faire l'insouciance

    A deux a mille je sais qu'on est capable
    Tout est possible tout est réalisable
    On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves
    On peut partir bien plus loin que la grève

    Oh Toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
    Plus lui plus elle plus tout ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez c'est notre jour de chance

    Avec l'envie la force et le courage
    Le froid la peur ne sont que des mirages
    Laissez tomber les malheurs pour une fois
    Allez venez, reprenez avec moi

    Oh, toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
    Plus lui plus elle et tout ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez laissez faire l'insouciance

    Je sais c'est vrai ma chanson est naïve
    Même un peu bête , mais bien inoffensive
    Et même si elle ne change pas le monde
    Elle vous invite a entrer dans la ronde

    Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
    Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez c'est notre jour de chance

    L'espoir l'ardeur font tous ceux qu'il te faut
    Mes bras mon cœur mes épaules et mon dos
    Je veux te voir des étoiles dans les yeux
    Je veux nous voir insoumis et heureux

    Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
    Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez, laissez faire l'insouciance

    Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
    Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez c'est notre jour de chance

    Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
    Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
    Allez venez et entrez dans la danse
    Allez venez et entrez dans la danse










  • "Le pouvoir des fleurs" de LAURENT VOULZY





    Je m'souviens on avait des projets pour la terre
    pour les hommes comme la nature
    faire tomber les barrières, les murs,
    les vieux parapets d'Arthur
    fallait voir
    imagine notre espoir
    on laissait nos cœurs
    au pouvoir des fleurs
    jasmin, lilas,
    c'étaient nos divisions nos soldats
    pour changer tout ça

    changer le monde
    changer les choses avec des bouquets de roses
    changer les femmes
    changer les hommes
    avec des géraniums

    je m'souviens, on avait des chansons, des paroles
    comme des pétales et des corolles
    qu'écoutait en rêvant
    la petite fille au tourne-disque folle
    le parfum
    imagine le parfum
    l'Éden, le jardin,
    c'était pour demain,
    mais demain c'est pareil,
    le même désir veille
    là tout au fond des cœurs
    tout changer en douceur

    changer les âmes
    changer les cœurs avec des bouquets de fleurs
    la guerre au vent
    l'amour devant
    grâce à des fleurs des champs

    ah! sur la terre
    il y a des choses à faire
    pour les enfants, les gens, les éléphants
    ah! tant de choses à faire
    moi pour
    te donner du cœur
    je t'envoie des fleurs

    tu verras qu'on aura des foulards, des chemises
    et que voici les couleurs vives
    et que même si l'amour est parti
    ce n'est que partie remise
    pour les couleurs, les accords, les parfums
    changer le vieux monde
    pour faire un jardin
    tu verras
    tu verras
    le pouvoir des fleurs
    y a une idée pop dans mon air










  • "L'effet papillon" de BENABAR





    Si le battement d'ailes d'un papillon quelque part au Cambodge
    Déclenche, sur un autre continent, le plus violent des orages
    Le choix de quelques-uns dans un bureau occidental
    Bouleverse des millions de destins, surtout si le bureau est ovale

    Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde
    Ça ne surprend plus personne, de notre côté du monde
    Quand le financier s'enrhume, ce sont les ouvriers qui toussent
    C'est très loin la couche d'ozone mais c'est d'ici qu'on la perce

    C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
    Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense

    Qu'on l'appelle "retour de flamme" ou "théorie des dominos"
    "Un murmure devient vacarme" comme dit le proverbe à propos
    Si au soleil tu t'endors, de Biafine tu t'enduiras
    Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras
    Si on se gave au resto, c'est un fait, nous grossirons
    Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons)
    Un hôtel un après-midi "aventure extra-conjugale"
    Puis, le coup de boule de son mari, alors si ton nez te fait mal

    C'est l'effet papillon, c'est normal fallait pas te faire chopper
    Si par contre t'as mal au front, ça veut dire que c'est toi l'mari trompé

    Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
    Quand on achète ces cosmétiques, c'est au harpon qu'on se maquille
    Si tu fais la tournée des bars, demain, tu sais qu't'auras du mal

    Pour récupérer, à huit heures, ton permis au tribunal
    C'est l'effet papillon petite cause, grande conséquence
    Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense

    Le papillon s'envole, le papillon s'envole
    Tout bat de l'aile
    Le papillon s'envole, le papillon s'envole
    Tout bat de l'aile










  • "Plus rien" des COWBOYS FRINGANDS





    Il ne reste que quelques minutes à ma vie
    Tout au plus quelques heures
    je sens que je faiblis
    Mon frère est mort hier au milieu du désert
    Je suis maintenant le dernier humain de la terre

    On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
    Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
    Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
    Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

    En ces temps on vivait au rythme des saisons
    Et la fin des étés apportait la moisson
    Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
    Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

    Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
    Paysages lunaires et chaleur suffocante
    Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
    Comme tombent les mouches...
    Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
    Plus rien...
    Plus rien...

    Il ne reste que quelques minutes à ma vie
    Tout au plus quelques heures,
    je sens que je faiblis
    Mon frère est mort hier au milieu du désert
    Je suis maintenant le dernier humain de la terre

    Tout ça a commencé il y a plusieurs années
    Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
    Par des bouts de papier que l'on appelait argent
    Qui rendaient certains hommes
    vraiment riches et puissants

    Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
    Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
    Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
    Pollué l'air ambiant et tari les rivières

    Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
    Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
    Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
    Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits

    C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
    Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
    Quand tous les océans ont englouti les îles
    Et que les inondations ont frappé les grandes villes

    Et par la suite pendant toute une décennie
    Ce fut les ouragans et puis les incendies
    Les tremblements de terre et la grande sécheresse
    Partout sur les visages on lisait la détresse

    Les gens ont dû se battre contre les pandémies
    Décimés par millions par d'atroces maladies
    Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
    Comme tombent les mouches...
    Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
    Plus rien...
    Plus rien...

    Mon frère est mort hier au milieu du désert
    Je suis maintenant le dernier le humain de la terre
    Au fond l'intelligence qu'on nous avait donnée
    N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

    Car il ne reste que quelques minutes à la vie
    Tout au plus quelques heures,
    je sens que je faiblis
    Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
    Adieu l'humanité...
    Adieu l'humanité...










  • "La chanson des restos du coeur" voulue par COLUCHE, conçue par GOLDMAN





    Moi, je file un rancard
    A ceux qui n'ont plus rien
    Sans idéologie, discours ou baratin
    On vous promettra pas
    Les toujours du grand soir
    Mais juste pour l'hiver
    A manger et à boire
    A tous les recalés de l'âge et du chômage
    Les privés du gâteau, les exclus du partage
    Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste
    Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

    Aujourd'hui, on n'a plus le droit
    Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid
    Dépassé le chacun pour soi
    Quand je pense à toi, je pense à moi
    Je te promets pas le grand soir
    Mais juste à manger et à boire
    Un peu de pain et de chaleur
    Dans les restos, les restos du cœur
    Autrefois on gardait toujours une place à table
    Une soupe, une chaise, un coin dans l'étable
    Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes
    Les autres sont toujours, toujours en overdose

    J'ai pas mauvaise conscience, ça m'empêche pas d'dormir
    Mais pour tout dire, ça gâche un peu l'goût d'mes plaisirs
    C'est pas vraiment ma faute si y en a qui ont faim
    Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien

    J'ai pas de solution pour te changer la vie
    Mais si je peux t'aider quelques heures, allons-y
    Y a bien d'autres misères, trop pour un inventaire
    Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui










  • "Mourir demain" de PASCAL OBISPO





    Il y a ceux qui prendraient un avion
    D'autres qui s'enfermeraient chez eux les yeux fermés
    Toi, qu'est-ce que tu ferais ?
    Il y en a qui voudrait revoir la mer
    D'autres qui voudraient encore faire l'amour
    Une dernière fois
    Toi, tu ferais quoi ? ... et toi, tu ferais quoi ?

    Si on devait mourir demain
    Qu'est-ce qu'on ferait de plus,
    Qu'est-ce qu'on ferait de moins
    Si on devait mourir demain
    Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai

    Il y en a qui referaient leur passé
    Certains qui voudraient boire et faire la fête
    Jusqu'au matin
    D'autres qui prieraient...
    Ceux qui s'en fichent et se donneraient du plaisir
    Et d'autres qui voudraient encore partir
    Avant la fin
    Toi, qu'est-ce que tu ferais ? ... et toi, qu'est-ce que tu ferais ?

    Si on devait mourir demain
    Qu'est-ce qu'on ferait de plus
    Qu'est-ce qu'on ferait de moins
    Si on devait mourir demain
    Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai... Je t'aimerai

    Et toi, dis moi, est ce que tu m'aimeras
    Jusqu'à demain et tous les jours d'après
    Que rien, non rien, ne s'arrêtera jamais
    Si on devait mourir demain
    Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai
    Est-ce qu'on ferait du mal, du bien
    Si on avait jusqu'à demain
    Pour vivre tout ce qu'on a rêvé
    Si on devait mourir demain
    Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai










  • "Nous" d'HERVE VILARD





    Nous, c'est une illusion qui meurt
    D'un éclat de rire en plein cœur
    Une histoire de rien du tout
    Comme il en existe beaucoup

    Notre amour qu'on croyait petit
    A grandi quand tu es partie
    Grandi comme une déchirure
    Comme une blessure

    Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
    Pourquoi le silence ?
    Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
    Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?

    C'était comme un défi au temps
    Le printemps avant le printemps
    Un chemin qui va n'importe où
    Mais semé de roses partout

    Nous c'est une illusion qui meurt
    D'un éclat de rire en plein cœur
    C'est la fin du premier amour
    Ma vie qui appelle au secours
    J'en rêve et j'en crève

    Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
    Pourquoi le silence ?
    Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
    Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?

    C'est un cri arraché au ciel
    Un rayon qui manque au soleil
    Quatre lettres me rendent fou
    Et dans ton couplet tu t'en fous

    Je suis seul à nos rendez-vous
    Mais parfois dans nos rêves fous
    Une voix de je ne sais où
    Me parle d'espoir et de nous

    Nous c'est une illusion qui meurt
    D'un éclat de rire en plein cœur
    C'est la fin du premier amour
    Ma vie qui appelle au secours










  • "Je suis un homme" de Zazie





    Je suis un homme de Cro-Magnon
    Je suis un singe ou un poisson
    Sur la Terre en toute saison
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

    Je suis un seul puis des millions
    Je suis un homme au cœur de lion
    A la guerre en toute saison
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

    Je suis un homme plein d'ambition
    Belle voiture et belle maison
    Dans la chambre ou dans le salon
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

    Je fais l'amour et la révolution
    Je fais le tour de la question
    J'avance, avance à reculons
    Et je tourne en rond, je tourne en rond.

    Tu vois, j'suis pas un homme,
    Je suis le roi de l'illusion
    Au fond, qu'on me pardonne
    Je suis le roi, le roi des cons.

    Je fais le monde à ma façon
    Coulé dans l'or et le béton
    Corps en cage, jeté en prison
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

    Assis devant ma télévision
    Je suis de l'homme, la négation
    Pur produit de consommation
    Oui, mon compte est bon
    Mon compte est bon.

    Tu vois, j' suis pas un homme,
    Je suis le roi de l'illusion
    Au fond, qu'on me pardonne
    Je suis le roi, le roi des cons.

    C'est moi, le maître du feu,
    Le maître du jeu, le maître du monde
    Et vois ce que j'en ai fait,
    Une Terre glacée, une Terre brûlée,
    La Terre des hommes que les hommes abandonnent.

    Je suis un homme au pied du mur
    Comme une erreur de la nature
    Sur la Terre sans d'autres raisons
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

    Je suis un homme et je mesure
    Toute l'horreur de ma nature
    Pour ma peine, ma punition,
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond

    Je suis un homme et je mesure
    Toute l'horreur de ma nature
    Pour ma peine, ma punition,
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond
    Moi je tourne en rond, je tourne en rond










  • "De temps en temps" de GREGORY LEMARCHAL





    De temps en temps
    Je craque sous le poids de l'espérance
    Je vais parfois à contre sens
    De temps en temps
    J'ai des flèches plantées au coeur
    De la peine, de la rancoeur
    De temps en temps
    Je ris de rien
    Je fais le con parce que j'aime bien
    De temps en temps
    J'avance en ayant peur
    Je suis le fil de mes erreurs
    Et très souvent...

    Je me relève sous ton regard
    Je fais des rêves où tout va bien
    Je me bouscule, te prends la main
    Au crépuscule, je te rejoins
    Je me relève sous ton regard
    Je fais le rêve d'aller plus loin
    Je me bouscule, te prends la main
    Du crépuscule jusqu'au matin

    De temps en temps
    Je plie sous le poids du sort,
    Et des souffrances collées au corps,
    De temps en temps
    Je prends des coups dans le dos
    Des conneries, des jeux de mots,
    De temps en temps
    Je regrette l’innocence
    Qu’on peut avoir dans notre enfance
    De temps en temps
    Je veux la paix
    Pour moi, je n’ai plus de respect
    Et très souvent…

    De temps en temps
    Je pense à tort
    Que pas de larmes, c'est être fort
    Au fond ce que j'attends
    C'est voir le bout de nos efforts
    Que l'amour soit là encore

    Je me relève sous ton regard
    Je fais des rêves où tout va bien
    Je me bouscule, te prends la main
    Au crépuscule, je te rejoins










  • "Chanson populaire" interprétée par CLAUDE FRANCOIS (musique de Jean-Pierre Bourtayre et paroles de Nicolas Skorsky)





    La pendule de l'entrée
    S'est arrêtée sur midi
    A ce moment très précis
    Où tu m'as dit: "Je vais partir"
    Et puis tu es partie
    J'ai cherché le repos
    J'ai vécu comme un robot
    Mais aucune autre n'est venue
    Remonter ma vie

    Là où tu vas
    Tu entendras j'en suis sûr
    Dans d'autres voix qui rassurent
    Mes mots d'amour
    Tu te prendras
    Au jeu des passions qu'on jure
    Mais tu verras d'aventure
    Le grand amour

    Ça s'en va et ça revient
    C'est fait de tout petits riens
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire
    L'amour c'est comme un refrain
    Ça vous glisse entre les mains
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire
    Ça vous fait un coeur tout neuf
    Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
    Ça vous fait marcher sur des nuages
    Et ça vous poursuit en un mot
    Ça s'en va et ça revient
    C'est fait de tout petits riens
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire

    Toi et moi amoureux
    Autant ne plus y penses
    On s'était plus à y croire
    Mais c'est déjà une vieille histoire
    Ta vie n'est plus ma vie
    Je promène ma souffrance
    De notre chambre au salon
    Je vais, je viens, je tourne en rond
    Dans mon silence

    Je crois entendre
    Ta voix comme un murmure
    Qui me disait je t'assure
    Le grand amour
    Sans t'y attendre viendra
    Pour toi j'en suis sûr
    Il guérira tes blessures
    Le grand amour

    Ça s'en va et ça revient
    C'est fait de tout petits riens
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire
    L'amour c'est comme un refrain
    Ça vous glisse entre les mains
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire
    Ça vous fait un coeur tout neuf
    Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
    Ça vous fait marcher sur des nuages
    Et ça vous poursuit en un mot

    Ça s'en va et ça revient
    C'est fait de tout petits riens
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire
    L'amour c'est comme un refrain
    Ça vous glisse entre les mains
    Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire
    Ça vous fait un coeur tout neuf
    Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
    Ça vous fait marcher sur des nuages
    Et ça vous poursuit en un mot











  • "Le mal aimé" interprétée par CLAUDE FRANCOIS (de Terry Dempsey et paroles d'Eddy Marnay)





    J'ai besoin qu'on m'aime
    Mais personne ne comprend
    Ce que j'espère et que j'attends
    Qui pourrait me dire qui je suis ?
    Et j'ai bien peur
    Toute ma vie d'être incompris
    Car aujourd'hui : je me sens...

    Refrain
    Mal aimé
    Je suis le mal aimé
    Les gens me connaissent
    Tel que je veux me montrer
    Mais ont-ils cherché à savoir
    D'où me viennent mes joies ?
    Et pourquoi ce désespoir
    Caché au fond de moi ?

    Si les apparences
    Sont quelquefois contre moi
    Je ne suis pas ce que l'on croit
    Contre l'aventure de chaque jour
    J'échangerais demain la joie d'un seul amour
    Mais je suis là comme avant

    Refrain

    Car je suis...

    Referain










  • "cette année-là" interprétée par CLAUDE FRANCOIS (de Bob Gaudio, Judy Parker et paroles d'Eddy Marnay)


    Un texte qui replonge bon nombre de personnes dans leur passé. Le pouvoir de remonter le temps





    Cette année-là
    Je chantais pour la premiere fois
    Le public ne me connaissait pas
    Quelle année cette annee-là

    Cette année-là
    Le rock'n'roll venait d'ouvrir ses ailes
    Et dans mon coin je chantais belle, belle, belle
    Et le public aimait ça

    Déjà les Beatles étaient quatre garçons dans le vent
    Et moi ma chanson disait marche tout droit

    Cette année-là
    Quelle joie d'être l'idole des jeunes
    Pour des fans qui cassaient les fauteuils
    Plus j'y pense et moins j'oublie

    J'ai découvert mon premier mon dernier amour
    Le seul le grand l'unique et pour toujours le public

    Cette année-là
    Dans le ciel passait une musique
    Un oiseau qu'on appelait Spoutnik
    Quelle année cette année-là

    C'est là qu'on a dit adieu à Marilyn au cœur d'or
    Tandis que West Side battait tous les records

    Cette année-là
    Les guitares tiraient sur les violons
    On croyait qu'une révolution arrivait
    Cette année-là

    C'était hier, mais aujourd'hui rien n'a changé
    C'est le même métier qui ce soir recommence encore

    C'était l'année soixante deux
    C'était l'année soixante deux
    C'était l'année soixante deux
    C'était l'année soixante deux









  • "Le vagabond" interprétée par CLAUDE FRANCOIS (de Cyril Assous et paroles d'Eddy Marnay)






    Comme un enfant qui a perdu son père
    Et qui le cherche en courant sur la terre
    J'ai voyagé dans 20 pays
    Et j'ai 20 fois recommencé ma vie
    Tout les métiers, je les ai fait je crois
    J'en ai gardé un peu de muscles au bras
    Hier encore, un débutant
    Et tout a coup au premier rang
    Je ne me sens jamais chez moi
    Toute ma vie, je resterai je crois

    Un vagabond
    Qui passe et chante
    Et qu'il faut mieux
    Ne jamais rencontrer
    Un vagabond
    Sans importance
    Et qu'il faut mieux
    Ne jamais aimer

    Je vais dormir, quand les autres se lèvent
    Je suis un fou qui embrouille ses rêves
    Toujours à part, toujours déçu
    J'ai cru aimé, je n'ai pas su
    Et je me dis que malgré moi
    Je ne serai toute ma vie je crois

    Qu'un vagabond,
    Qui passe et chante
    Et qu'il faut mieux
    Ne jamais rencontrer
    Un vagabond
    Sans importance
    Un chien perdu
    Et jamais retrouvé

    Oui un vagabond
    Sans importance
    Je suis perdu,
    Laissez moi passer

    Laissez moi passer






  • "C'est le reggae" interprétée par CLAUDE FRANCOIS (de Dominic Bugatti et Frank Musker, paroles d'Eddy Marnay)






    J'ai chanté toutes les gammes
    Dimanche et jeudi et parfois même le samedi
    Mais aujourd'hui
    C'est le reggae qui fait danser ma vie
    Mon frère ne vit que de rock
    Ma sœur c'est la pop
    Ma mère a connu le boogie
    Mais moi je dis :
    C'est le reggae qui fait danser ma vie
    C'est le reggae, c'est le reggae
    Je vous le dis :
    C'est le reggae qui fait danser ma vie

    Si tous ces hommes politiques à la télé
    Voulaient m'écouter un jour
    Je leur dirai :
    C'est du reggae qu'il faut dans vos discours
    C'est le reggae, c'est le reggae
    Je vous le dis :
    C'est le reggae qui fait danser ma vie
    J'ai étudié tout Beethoven
    J'ai bien aimé Beethoven,
    Mais c'est pas lui
    C'est le reggae qui fait danser ma vie
    C'est le reggae, c'est le reggae
    Je vous le dis :
    C'est le reggae qui fait danser ma vie

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