LE SENS DES PAROLES
Le mot de l'auteur :
« Sans musique la vie serait une erreur. » Si les propos de Nietzsche sont sujets à diverses polémiques, on peut tout de même reconnaître la pertinence d'une telle phrase écrite par le célèbre philosophe. Mais doit-on pour autant s'arrêter aux notes d'une partition pour trouver l'aspect merveilleux des chansons ? Pour ma part, ce serait une bien regrettable erreur. On oublie trop souvent le sens des paroles que l'on fredonne paisiblement sous la douche ou dans la rue. Les textes musicaux ont bien plus de valeur que ne leur accorde notre Société, ils constituent un véritable miroir de l'Humanité. Françoise Dolto, psychanalyste française l'a bien affirmé : « mettre des mots sur ce qu'on éprouve, aussi bien dans la tendresse que dans la haine, c'est cela qui est humain. »
Les paroles ont, elles aussi, un pouvoir mais faut-il vouloir les écouter avec attention. De nombreuses chansons permettent de faire passer des messages, sentiments, émotions. Anatole France résume ainsi que « les plus beaux mots du monde ne sont que des sons inutiles si vous ne pouvez pas les comprendre. » Tout ça pour vous présenter cette nouvelle rubrique qui me tenait à cœur : vous y trouverez quelques textes de célèbres chansons qui, après lecture, ne laissent plus indifférents. Je vous incite, peu après les avoir lu, à réécouter les chansons. Vous éprouverez quelque chose et je souhaite que notre indifférence capitule enfin.
Bienvenue dans cet univers et à très bientôt.
Adrien Anderson
Quelques citations en guise d'avant-propos
Confucius
Anne Catois
Franck Dunand
Quelques textes de chansons
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez
Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange
Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
Mais quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire..
Il jouait du piano debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup.
Souviens-toi
Était-ce mai, novembre
Ici ou là ?
Était-ce un lundi ?
Je ne me souviens que d'un mur immense
Mais nous étions ensemble
Ensemble, nous l'avons franchi
Souviens-toi
Reviens-moi
De tes voyages si loin
Reviens-moi
Tout s'ajoute à ma vie
J'ai besoin de nos chemins qui se croisent
Quand le temps nous rassemble
Ensemble, tout est plus joli.
Le feux vert avale un feu rouge
Mon moteur est plus fou que moi
Aujourd'hui je prends l'autoroute
Qui me mène à n'importe quoi
Je me sens libre
Je me sens libre
Direction aucune importance
Pile ou face le sud ou le nord
J'ai déjà une roue en France
L'autre roue qui roule dehors
Je me sens libre
Je me sens libre
Ouvrez tous les chemins de la terre
Ouvrez tous les verrous des frontières
Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
J'ai mon passeport couleur de l'amour
Libre
Libre
J'ai envie de tout ce qui danse
J'ai envie de tout ce qui brille
Si je tombe en panne d'essence
Je vivrai de mon énergie
Je me sens libre
Je me sens libre
Venez tous les garçons et les filles
Venez nous chanterons en famille
Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
J'ai mon passeport couleur de l'amour
Je me sens libre comme une bulle de champagne
Libre d'escalader les montagnes
Moi j'ai mon visa pour les folies
J'ai mon passeport couleur de la vie
Je me sens libre comme une fusée spatiale
Libre de dévorer des étoiles
Moi j'ai mon visa pour les beaux jours
J'ai mon passeport couleur de l'amour
Toi plus moi, plus eux plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui plus elle et tout ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez, laissez faire l'insouciance
A deux a mille je sais qu'on est capable
Tout est possible tout est réalisable
On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves
On peut partir bien plus loin que la grève
Oh Toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui plus elle plus tout ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez c'est notre jour de chance
Avec l'envie la force et le courage
Le froid la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheurs pour une fois
Allez venez, reprenez avec moi
Oh, toi plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui plus elle et tout ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez laissez faire l'insouciance
Je sais c'est vrai ma chanson est naïve
Même un peu bête , mais bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Elle vous invite a entrer dans la ronde
Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez c'est notre jour de chance
L'espoir l'ardeur font tous ceux qu'il te faut
Mes bras mon cœur mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voir insoumis et heureux
Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez, laissez faire l'insouciance
Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez c'est notre jour de chance
Oh toi plus moi plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus elle et tous ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez et entrez dans la danse
Je m'souviens on avait des projets pour la terre
pour les hommes comme la nature
faire tomber les barrières, les murs,
les vieux parapets d'Arthur
fallait voir
imagine notre espoir
on laissait nos cœurs
au pouvoir des fleurs
jasmin, lilas,
c'étaient nos divisions nos soldats
pour changer tout ça
changer le monde
changer les choses avec des bouquets de roses
changer les femmes
changer les hommes
avec des géraniums
je m'souviens, on avait des chansons, des paroles
comme des pétales et des corolles
qu'écoutait en rêvant
la petite fille au tourne-disque folle
le parfum
imagine le parfum
l'Éden, le jardin,
c'était pour demain,
mais demain c'est pareil,
le même désir veille
là tout au fond des cœurs
tout changer en douceur
changer les âmes
changer les cœurs avec des bouquets de fleurs
la guerre au vent
l'amour devant
grâce à des fleurs des champs
ah! sur la terre
il y a des choses à faire
pour les enfants, les gens, les éléphants
ah! tant de choses à faire
moi pour
te donner du cœur
je t'envoie des fleurs
tu verras qu'on aura des foulards, des chemises
et que voici les couleurs vives
et que même si l'amour est parti
ce n'est que partie remise
pour les couleurs, les accords, les parfums
changer le vieux monde
pour faire un jardin
tu verras
tu verras
le pouvoir des fleurs
y a une idée pop dans mon air
Si le battement d'ailes d'un papillon quelque part au Cambodge
Déclenche, sur un autre continent, le plus violent des orages
Le choix de quelques-uns dans un bureau occidental
Bouleverse des millions de destins, surtout si le bureau est ovale
Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde
Ça ne surprend plus personne, de notre côté du monde
Quand le financier s'enrhume, ce sont les ouvriers qui toussent
C'est très loin la couche d'ozone mais c'est d'ici qu'on la perce
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense
Qu'on l'appelle "retour de flamme" ou "théorie des dominos"
"Un murmure devient vacarme" comme dit le proverbe à propos
Si au soleil tu t'endors, de Biafine tu t'enduiras
Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras
Si on se gave au resto, c'est un fait, nous grossirons
Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons)
Un hôtel un après-midi "aventure extra-conjugale"
Puis, le coup de boule de son mari, alors si ton nez te fait mal
C'est l'effet papillon, c'est normal fallait pas te faire chopper
Si par contre t'as mal au front, ça veut dire que c'est toi l'mari trompé
Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
Quand on achète ces cosmétiques, c'est au harpon qu'on se maquille
Si tu fais la tournée des bars, demain, tu sais qu't'auras du mal
Pour récupérer, à huit heures, ton permis au tribunal
C'est l'effet papillon petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense
Le papillon s'envole, le papillon s'envole
Tout bat de l'aile
Le papillon s'envole, le papillon s'envole
Tout bat de l'aile
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures
je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures,
je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes
vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier le humain de la terre
Au fond l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné
Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures,
je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...
Moi, je file un rancard
A ceux qui n'ont plus rien
Sans idéologie, discours ou baratin
On vous promettra pas
Les toujours du grand soir
Mais juste pour l'hiver
A manger et à boire
A tous les recalés de l'âge et du chômage
Les privés du gâteau, les exclus du partage
Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste
Aujourd'hui, on n'a plus le droit
Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi
Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur
Autrefois on gardait toujours une place à table
Une soupe, une chaise, un coin dans l'étable
Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose
J'ai pas mauvaise conscience, ça m'empêche pas d'dormir
Mais pour tout dire, ça gâche un peu l'goût d'mes plaisirs
C'est pas vraiment ma faute si y en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien
J'ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t'aider quelques heures, allons-y
Y a bien d'autres misères, trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui
Il y a ceux qui prendraient un avion
D'autres qui s'enfermeraient chez eux les yeux fermés
Toi, qu'est-ce que tu ferais ?
Il y en a qui voudrait revoir la mer
D'autres qui voudraient encore faire l'amour
Une dernière fois
Toi, tu ferais quoi ? ... et toi, tu ferais quoi ?
Si on devait mourir demain
Qu'est-ce qu'on ferait de plus,
Qu'est-ce qu'on ferait de moins
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai
Il y en a qui referaient leur passé
Certains qui voudraient boire et faire la fête
Jusqu'au matin
D'autres qui prieraient...
Ceux qui s'en fichent et se donneraient du plaisir
Et d'autres qui voudraient encore partir
Avant la fin
Toi, qu'est-ce que tu ferais ? ... et toi, qu'est-ce que tu ferais ?
Si on devait mourir demain
Qu'est-ce qu'on ferait de plus
Qu'est-ce qu'on ferait de moins
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai... Je t'aimerai
Et toi, dis moi, est ce que tu m'aimeras
Jusqu'à demain et tous les jours d'après
Que rien, non rien, ne s'arrêtera jamais
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai
Est-ce qu'on ferait du mal, du bien
Si on avait jusqu'à demain
Pour vivre tout ce qu'on a rêvé
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerai... moi, je t'aimerai
Nous, c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup
Notre amour qu'on croyait petit
A grandi quand tu es partie
Grandi comme une déchirure
Comme une blessure
Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi le silence ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?
C'était comme un défi au temps
Le printemps avant le printemps
Un chemin qui va n'importe où
Mais semé de roses partout
Nous c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours
J'en rêve et j'en crève
Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi le silence ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?
C'est un cri arraché au ciel
Un rayon qui manque au soleil
Quatre lettres me rendent fou
Et dans ton couplet tu t'en fous
Je suis seul à nos rendez-vous
Mais parfois dans nos rêves fous
Une voix de je ne sais où
Me parle d'espoir et de nous
Nous c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours
Je suis un homme de Cro-Magnon
Je suis un singe ou un poisson
Sur la Terre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.
Je suis un seul puis des millions
Je suis un homme au cœur de lion
A la guerre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.
Je suis un homme plein d'ambition
Belle voiture et belle maison
Dans la chambre ou dans le salon
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.
Je fais l'amour et la révolution
Je fais le tour de la question
J'avance, avance à reculons
Et je tourne en rond, je tourne en rond.
Tu vois, j'suis pas un homme,
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons.
Je fais le monde à ma façon
Coulé dans l'or et le béton
Corps en cage, jeté en prison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.
Assis devant ma télévision
Je suis de l'homme, la négation
Pur produit de consommation
Oui, mon compte est bon
Mon compte est bon.
Tu vois, j' suis pas un homme,
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons.
C'est moi, le maître du feu,
Le maître du jeu, le maître du monde
Et vois ce que j'en ai fait,
Une Terre glacée, une Terre brûlée,
La Terre des hommes que les hommes abandonnent.
Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.
Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond
Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond
Moi je tourne en rond, je tourne en rond
De temps en temps
Je craque sous le poids de l'espérance
Je vais parfois à contre sens
De temps en temps
J'ai des flèches plantées au coeur
De la peine, de la rancoeur
De temps en temps
Je ris de rien
Je fais le con parce que j'aime bien
De temps en temps
J'avance en ayant peur
Je suis le fil de mes erreurs
Et très souvent...
Je me relève sous ton regard
Je fais des rêves où tout va bien
Je me bouscule, te prends la main
Au crépuscule, je te rejoins
Je me relève sous ton regard
Je fais le rêve d'aller plus loin
Je me bouscule, te prends la main
Du crépuscule jusqu'au matin
De temps en temps
Je plie sous le poids du sort,
Et des souffrances collées au corps,
De temps en temps
Je prends des coups dans le dos
Des conneries, des jeux de mots,
De temps en temps
Je regrette l’innocence
Qu’on peut avoir dans notre enfance
De temps en temps
Je veux la paix
Pour moi, je n’ai plus de respect
Et très souvent…
De temps en temps
Je pense à tort
Que pas de larmes, c'est être fort
Au fond ce que j'attends
C'est voir le bout de nos efforts
Que l'amour soit là encore
Je me relève sous ton regard
Je fais des rêves où tout va bien
Je me bouscule, te prends la main
Au crépuscule, je te rejoins
La pendule de l'entrée
S'est arrêtée sur midi
A ce moment très précis
Où tu m'as dit: "Je vais partir"
Et puis tu es partie
J'ai cherché le repos
J'ai vécu comme un robot
Mais aucune autre n'est venue
Remonter ma vie
Là où tu vas
Tu entendras j'en suis sûr
Dans d'autres voix qui rassurent
Mes mots d'amour
Tu te prendras
Au jeu des passions qu'on jure
Mais tu verras d'aventure
Le grand amour
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un coeur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Toi et moi amoureux
Autant ne plus y penses
On s'était plus à y croire
Mais c'est déjà une vieille histoire
Ta vie n'est plus ma vie
Je promène ma souffrance
De notre chambre au salon
Je vais, je viens, je tourne en rond
Dans mon silence
Je crois entendre
Ta voix comme un murmure
Qui me disait je t'assure
Le grand amour
Sans t'y attendre viendra
Pour toi j'en suis sûr
Il guérira tes blessures
Le grand amour
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un coeur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un coeur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
J'ai besoin qu'on m'aime
Mais personne ne comprend
Ce que j'espère et que j'attends
Qui pourrait me dire qui je suis ?
Et j'ai bien peur
Toute ma vie d'être incompris
Car aujourd'hui : je me sens...
Refrain
Mal aimé
Je suis le mal aimé
Les gens me connaissent
Tel que je veux me montrer
Mais ont-ils cherché à savoir
D'où me viennent mes joies ?
Et pourquoi ce désespoir
Caché au fond de moi ?
Si les apparences
Sont quelquefois contre moi
Je ne suis pas ce que l'on croit
Contre l'aventure de chaque jour
J'échangerais demain la joie d'un seul amour
Mais je suis là comme avant
Refrain
Car je suis...
Referain
Un texte qui replonge bon nombre de personnes dans leur passé. Le pouvoir de remonter le temps
Cette année-là
Je chantais pour la premiere fois
Le public ne me connaissait pas
Quelle année cette annee-là
Cette année-là
Le rock'n'roll venait d'ouvrir ses ailes
Et dans mon coin je chantais belle, belle, belle
Et le public aimait ça
Déjà les Beatles étaient quatre garçons dans le vent
Et moi ma chanson disait marche tout droit
Cette année-là
Quelle joie d'être l'idole des jeunes
Pour des fans qui cassaient les fauteuils
Plus j'y pense et moins j'oublie
J'ai découvert mon premier mon dernier amour
Le seul le grand l'unique et pour toujours le public
Cette année-là
Dans le ciel passait une musique
Un oiseau qu'on appelait Spoutnik
Quelle année cette année-là
C'est là qu'on a dit adieu à Marilyn au cœur d'or
Tandis que West Side battait tous les records
Cette année-là
Les guitares tiraient sur les violons
On croyait qu'une révolution arrivait
Cette année-là
C'était hier, mais aujourd'hui rien n'a changé
C'est le même métier qui ce soir recommence encore
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
C'était l'année soixante deux
Comme un enfant qui a perdu son père
Et qui le cherche en courant sur la terre
J'ai voyagé dans 20 pays
Et j'ai 20 fois recommencé ma vie
Tout les métiers, je les ai fait je crois
J'en ai gardé un peu de muscles au bras
Hier encore, un débutant
Et tout a coup au premier rang
Je ne me sens jamais chez moi
Toute ma vie, je resterai je crois
Un vagabond
Qui passe et chante
Et qu'il faut mieux
Ne jamais rencontrer
Un vagabond
Sans importance
Et qu'il faut mieux
Ne jamais aimer
Je vais dormir, quand les autres se lèvent
Je suis un fou qui embrouille ses rêves
Toujours à part, toujours déçu
J'ai cru aimé, je n'ai pas su
Et je me dis que malgré moi
Je ne serai toute ma vie je crois
Qu'un vagabond,
Qui passe et chante
Et qu'il faut mieux
Ne jamais rencontrer
Un vagabond
Sans importance
Un chien perdu
Et jamais retrouvé
Oui un vagabond
Sans importance
Je suis perdu,
Laissez moi passer
Laissez moi passer
J'ai chanté toutes les gammes
Dimanche et jeudi et parfois même le samedi
Mais aujourd'hui
C'est le reggae qui fait danser ma vie
Mon frère ne vit que de rock
Ma sœur c'est la pop
Ma mère a connu le boogie
Mais moi je dis :
C'est le reggae qui fait danser ma vie
C'est le reggae, c'est le reggae
Je vous le dis :
C'est le reggae qui fait danser ma vie
Si tous ces hommes politiques à la télé
Voulaient m'écouter un jour
Je leur dirai :
C'est du reggae qu'il faut dans vos discours
C'est le reggae, c'est le reggae
Je vous le dis :
C'est le reggae qui fait danser ma vie
J'ai étudié tout Beethoven
J'ai bien aimé Beethoven,
Mais c'est pas lui
C'est le reggae qui fait danser ma vie
C'est le reggae, c'est le reggae
Je vous le dis :
C'est le reggae qui fait danser ma vie